Cheminer vers ma paix intérieure
Paix intérieure
Paix intérieure : Fruit d’une mixture savante de plusieurs ingrédients.
La vie en société me conduit à me confronter à l’autre, ma condition humaine à composer avec moi-même.
Si j’essaie, autant que possible, de résoudre mon litige avec autrui, le jeu est bien plus complexe lorsqu’il s’agit d’orchestrer en moi raison et émotions.
I. Me connaître pour mieux vivre ma dualité
A. Ce qui me constitue :
Inspiré du Rav Its’hak HOUTNER za’l (introduction du Pahad Itshak), je possède une âme qui me maintient dans mon être et est ma source de vie.
Selon les convictions de chacun, elle est une partie du Tout Puissant, pour d’autres une inspiration de l’esprit, et pour d’autres encore elle ne fait pas partie de l’équation.
De nature divine et d’émanation de l’esprit, l’âme ne se nourrit que de valeurs spirituelles qui nous élèvent.
À défaut, elle reste sur sa faim, ce qui se manifeste dans mes émotions et mon corps.
Mes émotions constituent un véritable baromètre de mon état.
Ma météo interne fluctue en fonction de l’état de mon âme et de mon corps.
Mon corps physique est l’habitacle de mon âme et de mes émotions pour constituer une unité esprit – émotions – matérialité – en perpétuelle interaction.
Mon cerveau compile l’ensemble des données et des inspirations qu’il reçoit et les traduit en concepts et règles de vie.
Il sert de ressource aux 3 éléments qui me constituent, d’où l’importance de m’astreindre à le respecter.
B. Mes valeurs de vie
Mes concepts et valeurs de vie se forgent sous l’influence de mon éducation, de mon éthique et de mes aspirations ; selon mon mode de réflexion et mon propre canal d’inspiration.
Le caractère pérenne de mes règles de vie et la volatilité de mes émotions sont par nature, enclins à entrer en conflit.
C. Mes besoins
Ma santé physique et mentale dépend de la satisfaction de mes besoins.
Dans la pyramide de Maslow, représentée ci-dessous, il se distingue, au socle, des besoins physiologiques – prioritaires – et au plus haut, des besoins à caractère secondaire.
Les besoins physiologiques ou vitaux (comme manger, respirer, etc.) servent les fonctions de base de l’organisme.
Leur satisfaction est pilotée de manière impérative sous la forme de pulsions.
Des besoins plus subjectifs (de sécurité, d’amour, de reconnaissance, d’accomplissement de soi et d’élévation) ont un caractère secondaire.
Bien qu’essentiels à mon équilibre, mon action volontaire est cependant nécessaire pour les combler.
D. Le rôle des affects
Des sensations de plaisirs ou de souffrances m’animent pour satisfaire mes besoins.
Ainsi un ensemble de stimuli concourt à la satisfaction de mes besoins vitaux, comme la sensation de faim pour m’inciter à me nourrir ou celle de satiété pour m’arrêter.
Mes valeurs profondes relèvent de mes besoins secondaires, qu’il est important de satisfaire pour asseoir ma posture d’être humain.
Les combler me procure un intense bien-être et alimente mon besoin d’aller encore plus loin pour me hisser vers de nouveaux sommets.
À contrario, le mal-être ressenti ne me pousse pas forcément à fournir les efforts adaptés pour le résorber.
Ignorer cette carence engendre en moi un appel aux plaisirs pour compenser.
Cette sensation de bien-être immédiate mais éphémère ne soigne pas la source du mal.
Par contre, m’accorder un plaisir à titre de récompense, pour me motiver et me dépasser, reste une démarche louable.
II. Articulation de mon conflit interne
A. Primauté de mes valeurs profondes
Incarner ma condition humaine m’impose d’allouer la maîtrise du sens de ma vie à ma raison.
M’aligner au mieux à mes valeurs de vie me demande d’apprivoiser les plaisirs et émotions qui me traversent.
Pourtant, les personnes vivant à la merci de leurs addictions sont monnaie courante.
En effet, si chacun préserve son apparence d’être humain, peu de gens se donnent les moyens de se conformer à leurs aspirations.
Certains vont même jusqu’à mobiliser leurs ressources intellectuelles pour encore mieux servir leurs addictions.
B. Dysfonctionnement
Au cours de mon existence, je suis tiraillé entre deux tendances :
- Respecter mes règles et aspirations
- Répondre aux tentations du plaisir immédiat
Succomber à une friandise, alors que je fais un régime, vient contredire mon engagement.
Me déconnecter des appels de mon corps n’est cependant pas une solution.
Je travaille à dominer ma pulsion et à satisfaire mon besoin profond, ou alors je suis condamné à subir mon addiction.
Notre société de consommation produit aussi en nous des addictions.
Mes envies intempestives me portent difficilement à respecter mon intégrité.
C. Émergence de mon conflit
Au commencement de l’existence, le bonheur du nourrisson est assuré par l’attention soutenue de ses parents, l’assouvissement de ses besoins vitaux et par les plaisirs sensoriels.
Ensuite, les objectifs de vie et les schémas comportementaux se constituent sous l’influence de l’éducation, des circonstances et des épreuves rencontrées.
Ainsi, le traitement de “l’enfant roi” développera chez l’adulte une incapacité à supporter la frustration et une dépendance injustifiée de gratification.
Pour ne pas voir la réalité en face, je pourrais même me mentir et me raconter, par exemple, que je contiens mon énervement alors que mon emportement prouve le contraire.
III. La force de retenue, clé de la résolution
La solution à mon tiraillement passe par le développement de mon pouvoir de retenue ; il libère ma raison en canalisant mes tentations.
Pour reprendre l’exemple du régime alimentaire, je ne pourrais me permettre un écart qu’à la condition de me limiter à un carreau de chocolat et de le compenser par une séance de sport.
Plus ma retenue est efficace, plus je suis aligné avec moi-même et plus je gagne en lucidité.
Cultiver mon harmonie intérieure facilite de surcroît mon approche du conflit avec autrui.
IV. Résolution du conflit interne
À tout âge, il est primordial d’entraîner ma force de retenue.
Donner leur place et rôle à mes composantes rationnelles et émotionnelles m’oblige à réaliser en permanence un travail sur moi.
Me laisser gouverner par mes émotions m’accule, par contre, au conflit interne.
Instaurer la primauté de mes valeurs de vie est ainsi une étape essentielle pour me libérer de l’emprise de mes émotions.
C’est même la seule configuration possible pour accéder à la paix intérieure.
V. Confrontation avec l’autre
Sur le chemin de ma paix intérieure, régler mon différend avec autrui ne peut pas s’envisager sans réparer, en plus du litige, les blessures émotionnelles.
L’accent est trop souvent mis sur l’aspect pécuniaire.
Pourtant, selon la proximité des parties et l’ampleur de la discorde, la vie des victimes peut s’en trouver affectée à jamais.
Solutionner à l’amiable ce qui oppose les conjoints nécessite, en effet, de stopper le processus douloureux puis de prendre en compte les souffrances émotionnelles.
Par contre, régler un litige avec un commerçant, s’accompagne d’un besoin de réparation affective moins conséquent.
À chaque problématique son mode de résolution. Ainsi :
En présence d’une réelle volonté commune, les conditions de résolution amiable peuvent être réunies et le pouvoir de résilience des parties est mis à profit pour produire ses effets.
Des attentes contradictoires de part et d’autre s’accompagnent par contre de répercussions imprévues.
En effet, pris dans la tourmente du divorce, l’un des époux peut en arriver à défendre ses seuls intérêts en perdant le sens de ses actions.
Cette entrave à sa conscience lui permet une victoire financière mais assure une défaite émotionnelle pour les deux parties et leur(s) enfant(s).
Dans tous les cas, prendre l’avis d’un tiers aide à prendre du recul et à éviter l’irréparable.
Les différentes approches de résolution amiable doivent viser le même but :
Résoudre le litige et prendre en charge la dimension émotionnelle.
Il convient d’identifier celle qui correspond le mieux à votre situation.
La PNL (Programmation Neurolinguistique) permet de lever les blocages et de s’ouvrir à de nouveaux horizons.
Elle passe par la formulation des objectifs recherchés et le questionnement de fausses croyances et de schémas comportementaux inconscients.
Le conseiller ou le coach permet aux parties de conscientiser ce qu’elles vivent et suggèrent des solutions, voire les accompagnent dans leur réalisation.
Le médiateur aide les parties à prendre de la hauteur face aux épisodes qu’elles traversent et à faire émerger des solutions.
En situation extrême, la justice permet de trancher le litige et laisse à chacun le soin de se réparer, malgré l’introduction récente de la médiation judiciaire.
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