Médiation familiale et la communication

 

1 – Médiation familiale :

La médiation familiale vise en principal :
  • À préserver la relation entre les membres de la famille
  • À leur susciter les conditions optimales pour rétablir la communication
  • À promouvoir leur autonomie dans le choix de leurs solutions.

Lorsqu’un accord est trouvé, cette démarche se traduit par un bénéfice de taille :

La solution émerge des parties ; ils retiennent alors la solution la plus adaptée à leur image, ce qui présage d’accord aux conditions satisfaisantes et pérennes.

Le médiateur familial traite de la résolution amiable du conflit par voie extra judiciaire sous ses différents aspects :

Le couple en crise ou séparé, le droit de gardes des enfants et la pension alimentaire, le divorce amiable, l’héritage, les liens intergénérationnelles.

2 – Le conflit est intrinsèque à l’Homme.

Il est en tout temps confronté à résoudre ses conflits.

Cela va depuis devoir être ponctuel à son RDV, en traversant différents niveaux de complexité plus lourds comme se mettre en phase avec soi, arriver à communiquer entre conjoints, avec ses enfants et sa famille, etc.

Sa façon de gérer ses difficultés au quotidien le façonne pour le faire évoluer.

2.2 – Les sources apparentes du conflit :

  • Manque d’expérience de la vie.
  • Difficulté à identifier un dysfonctionnement.
  • Ne pas savoir comment réagir face à une situation.
  • Absence de réactivité en présence de signaux d’alertes (fuite en avant par facilité).
  • Réaction tardive (seulement après avoir pris le mauvais pli).
  • Manque de courage à entamer une discussion franche (peur de l’inconnu, de se dévoiler).
  • Inégalité des forces en présence (abus de faiblesse).

2.3 – Installation du conflit :

Au fil du temps, l’Homme traverse des obstacles plus ou moins importants.

Ne pas les traiter à temps instaure progressivement les mauvaises habitudes.

Les non-dits et monologues font foi, le mur de la mésentente et de l’incompréhension empêchent toute communication.

Son absence prend sournoisement place et peut perdurer des années, entraînant un cumul de charges anxiogènes avant que la bulle n’éclate.

2.4 – Deux grandes tendances peuvent alors se profiler :

  1. Une mise à plat de la situation permet un nouveau départ.
  2. Organiser le divorce amiable pour éviter les déchirures émotionnelles.
Que le conflit soit déjà bien ancré ou récent, si ce n’est pas l’absence d’éveil des enjeux, l’Homme entreprend de résoudre son conflit.

Son approche naturelle est de faire appel à la résolution amiable.

Bien menée, elle lui apporte entente et compréhension, apaisement et soin des blessures émotionnelles ; tirer leçons de ses erreurs passées pour se transformer en expérience de vie.

Mal gérée, elle est source de toxicité, de désordre mental et d’incompris ; de déchirures et de souffrances émotionnelles, de renfermements et de maladies.

Auquel cas, les protagonistes n’arrivent plus à communiquer alors que leur histoire voudrait la continuité de leur vie commune.

À ce stade, se pose le postulat que les personnes ne sont plus en réelle capacité de résoudre en autonomie ce qui les oppose.

Elles doivent donc se tourner vers un tiers pour les aider à dénouer leurs nœuds.

Il existe plusieurs spécialités dans l’approche du tiers, chacune avec ses particularités, comme la médiation familiale, la conciliation, le conseil, le coaching et bien d’autres.

La médiation familiale dont il est question ici a son éthique et déontologie particulières.

Si son dispositif vous est inadapté, le médiateur familial s’efforcera de vous orienter vers d’autres spécialités.

2.5 – Cadre et procédure :

Concrètement, le cadre de la médiation familiale se veut bienveillant et sécurisant.

Il préserve leur autonomie de décision aux médiés.

Les moyens mis en œuvre consistent à libérer la parole, à rétablir la communication et à avantager un accord amiable.

Si besoin est, votre médiateur familial contacte l’autre partie et l’invite à participer à la table ronde.

2.6 – Participation volontaire :

  • Rentrer en médiation est un choix volontaire et non obligatoire.
  • Pour la même raison, les médiés comme le médiateur familial peuvent à tout moment mettre fin au processus de la médiation.

2.7 – Différents axes du médiateur familial :

  • Participer à recréer du lien en vue d’apaiser l’adversité.
  • Soutenir et considérer chacun des médiés dans le respect de ses valeurs.
  • Faciliter votre liberté de parole et veiller à votre écoute mutuelle.

    C’est parfois l’unique occasion pour un médié de pouvoir s’exprimer sur ses souffrances en présence de l’autre !

  • Faire appel à vos émotions, mais également à votre raison.
  • Relever ce qui est important pour vous, ce qui vous aiguille vers vos solutions.

Les médiés restent les seuls décisionnaires de l’issue de la médiation, le médiateur n’ayant aucun pouvoir.

  • Confidentialité pour permettre à chacun de s’exprimer sans crainte de divulgation.
  • Impartialité et ne privilégie aucune des parties.
  • Indépendance de toute pression extérieure.
En fin de processus, les médiés sont en capacité de lister leurs points d’accord et de désaccord.

À leur discrétion, ils établissent un protocole d’accord / désaccord qu’ils peuvent faire homologuer au tribunal pour lui donner une valeur exécutoire – c’est-à-dire de jugement définitif – (article 1565 du code de procédure civile).

Pour de plus amples renseignements, nous nous tenons à votre disposition.

L’entrée en médiation se matérialise par une convention signée par l’ensemble des parties qui en acceptent les modalités :

Prix de la médiation familiale, quote-part de chacun, le cas échéant les clauses particulières.

3 – Spécificité de la médiation familiale :

L’approche émotionnelle en médiation familiale est particulièrement pertinente par la proximité des membres de la famille.

Si la majorité des couples se présente en médiation familiale pour régler un litige (l’objet du désaccord), il s’avère qu’en réalité ce dernier renferme un conflit (les déchirures émotionnelles).

L’échange supervisé par votre médiateur familial diplômé d’État et certifié Humaniste contribue à la résilience des membres de la famille puisqu’il traite de ces deux aspects.

3.1 – CLAUSES PARTICULIÈRES :

Il est parfois bénéfique de déroger aux règles de la médiation (comme permettre au médiateur de suggérer des solutions, éventuellement de pouvoir témoigner).

Auquel cas et avec l’accord de l’ensemble des parties, il suffit de compléter les conditions particulières dans la convention.

4 – Médiation conventionnelle et judiciaire :

  1. Médiation conventionnelle : les parties s’y engagent en dehors d’une procédure judiciaire.
  2. Médiation judiciaire : elle est initiée avec une procédure en cours.

Auquel cas, on sollicite en ultime recours un médiateur judiciaire pour tenter de s’épargner de longues et coûteuses procédures avec l’espoir d’aboutir à une solution amiable.

Par opposition à la médiation conventionnelle, cette dernière sera obligatoirement soumise à l’acceptation du Juge Aux affaires Familiales J.A.F.

La procédure judiciaire peut contribuer à assouplir l’état d’esprit des justiciables, jusque-là fermés à l’idée de trouver un terrain d’entente.

Il s’agit d’une opportunité de retrouver une relative indépendance dans le choix de leurs solutions et d’un apaisement émotionnel.

Nous sommes habilités à la pratique de la médiation judiciaire et assermentés au T.G.I. de Paris et de Versailles.

5 – Diplôme et certificat :

Concernant la médiation familiale, il existe en France le Diplôme d’État de Médiateur Familial (D.E.M.F.).

Le certificat de médiateur Humaniste, délivré par l’organisme formateur, atteste à son titulaire l’habilitation à sa pratique.

Cette dernière relève de l’approche fondée sur les émotions et leur résilience.

Le médiateur participe régulièrement à des séances d’analyse de la pratique, à la supervision et formation continue.

Membres de L’A.P.M.F., l’Association Pour Médiateur Familial assure le respect des règles de la médiation familiale.

 

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