Médiation familiale

Médiation familiale et la communication

 

1 – Médiation familiale : préserver les liens et favoriser la communication.

La médiation familiale vise en principal à :
  • Rétablir la communication en suscitant les conditions optimales.
  • Aider chaque membre de la famille à exprimer son point de vue.
  • Libérer la parole en vue de faire émerger leur solution et d’augmenter leur pouvoir de résilience émotionnelle.
  • Promouvoir l’autonomie dans la recherche de leurs solutions.
  • Préserver la relation et les liens entre les membres de la famille.

2 – Bénéfices de la médiation familiale augmentée de la médiation humaniste :

L’approche émotionnelle en médiation familiale est capitale.

Si la majorité des couples se présente en médiation familiale dans le but avoué de régler un litige (l’objet du désaccord), il s’avère que ce dernier trouve naissance dans un conflit (les émotions).

L’échange supervisé par votre médiateur familial, diplômé d’État et certifié Humaniste, contribue à votre résilience puisqu’il traite de ces deux aspects.

2.1 – Importance de l’expression émotionnelle en médiation familiale :

En promouvant un environnement sécurisé et confidentiel, votre médiateur encourage une communication ouverte et sincère, suscitant le partage des ressentis.

Lorsque ces émotions sont partagées, la résilience individuelle se renforce et facilite la compréhension mutuelle.

La consolidation des liens se dynamise et est suivie d’une empathie réciproque.

L’approche collaborative active la participation des parties et façonne leurs solutions durables.

Tout au long du processus, les échanges interrogent sur l’image que l’on a de soi et reconsidèrent son regard porté sur l’autre. 

Elle ouvre ainsi la voie à l’établissement de relations saines et à la résolution des conflits, tout en préservant son autonomie décisionnelle.

Exemple d’une médiation familiale aboutie :

Après un conflit émotionnel, Rachèle et Jacob décident de consulter. Lors de la séance de médiation, Rachèle exprime sa fatigue et détresse, tandis que Jacob partage sa difficulté à comprendre ses besoins. Grâce à l’intervention bienveillante du médiateur dans l’expression de leurs émotions, ils parviennent à mieux se connaître tout en renforçant leur connexion émotionnelle.

Cette médiation reflète un déroulement heureux au niveau émotionnel, mais il en est de même pour le règlement amiable d’un conflit.

Ainsi, la situation traitée à temps s’est non seulement réglée sans répercussion, mais elle a renforcé leurs liens. À défaut, Rachèle aurait pu se sentir excédée et la situation aurait dégénéré.

3 – Le conflit est intrinsèque à l’Homme.

L’Homme nait imparfait. Son croisement avec ses difficultés reflète ses faiblesses.
Il se façonne et acquiert son expérience de vie par sa manière de résoudre ses conflits, en s’améliorant et en se corrigeant ou en se laissant aller.

Le conflit se présente sous plusieurs formes : absence de paix intérieure (développement personnel) ; difficulté entre conjoints (crise du couple) ; tension entre parents et enfants (éducation) et relation intergénérationnelle, autre.

3.1 – Les sources du conflit :

  • Manque d’expérience de vie.
  • Difficulté à identifier un dysfonctionnement.
  • Ne pas savoir comment réagir face à une situation.
  • Absence de réactivité en présence de signaux d’alertes (fuite en avant).
  • Réaction tardive à une situation (seulement après avoir laissé s’installer le mauvais pli).
  • Manque de courage à entamer une discussion franche (peur des réponses, de se dévoiler).
  • Inégalité des forces en présence (abus de faiblesse).

3.2 – Installation du conflit :

Au fil de ses épreuves, l’individu est confronté aux obstacles, reflet de ses faiblesses : soit il se travaille pour dépasser ses limites, soit il fuit la confrontation.

Ne pas entreprendre à temps ce travail personnel instaure progressivement ses défauts et mauvaises habitudes.

Pour le bien de l’ensemble familial, il s’avère qu’il est toujours souhaitable de régler au plus vite et à l’amiable ses différends. En effet, les situations restées en suspens risquent d’empirer avec le temps.

Le développement personnel : cette fuite en avant finit par forger sa passivité et diminue sa force créative, handicapant ainsi le développement de son Être profond.

En couple, les non-dits et monologues font foi, le mur de la mésentente et de l’incompréhension parasitent la communication sincère et profonde.

L’absence d’authenticité s’instaure sournoisement et peut perdurer des années, entraînant un cumul de charges anxiogènes jusqu’à l’éclatement de la bulle.

Comment une mésentente parentale peut affecter le couple :

Hanna et David font appel à un médiateur pour résoudre leur conflit parental. Le médiateur facilite l’expression de leurs préoccupations profondes, les aidant à prendre conscience de leur objectif commun : susciter un environnement équilibré à leur enfant. Grâce à son intervention, le couple parvient à un compromis équilibré, combinant fermeté et souplesse, renforçant ainsi leur coopération parentale et approfondissant leur connaissance de soi pour le bien du couple.

3.3 – Deux grandes tendances peuvent alors se profiler :

  1. Une mise à plat de la situation privilégie un nouveau départ fondé sur un nouveau regard.
  2. La déchirure émotionnelle profonde et l’écart de sens de vie des conjoints plaident pour un divorce.

3.4 – L’Homme résout naturellement à l’amiable ses problèmes, néanmoins son esprit se perturbe en présence d’un conflit d’intérêt :

  • L’Homme bien intentionné : sa résolution lui apporte entente et compréhension, apaisement et soin de ses blessures émotionnelles. Il tire leçon de ses erreurs passées pour les transformer en expérience de vie.
  • L’Homme est perturbé par un conflit du gain : à partir du moment où ses vraies aspirations sont inavouables, sa posture est source de toxicité, de désordre mental et d’incompris, de déchirures et de souffrances émotionnelles, de renfermements et de maladies. Le terreau est alors propice à l’émergence des difficultés.

Quelques exemples de trahison à éviter :

  • Dilemme du divorce où l’un des deux conjoints finit par se cacher derrière « le droit judiciaire » pour accaparer le capital familial.
  • Empêcher son ex de voir ses enfants en dehors des périodes dites légales (droit de visite).
  • Abuser de sa force pour écraser l’autre.

Bien que les décisions de justice soient en dernier recours la voie légale de régler un litige, il n’en reste pas moins que la demande est initiée par une des parties et parfois de façon abusive. C’est pourquoi elle peut être vécue comme une trahison.

La trahison brise l’engagement tacite de bienveillance mutuelle entre les conjoints avec la destruction de leur confiance. Elle érige entre eux un rempart de rancœur et de suspicion, pouvant justifier de suivre une thérapie en vue d’alléger la souffrance de chaque membre de la famille.

Garder à la famille son équilibre et sa sérénité n’a pas de prix. C’est pourquoi il ne faut pas perdre de vue « ce que l’on perd » en voulant gagner indûment un capital « aux yeux de votre ex » ou en laissant libre cours à sa vengeance.

La médiation familiale peut sortir de ce genre d’impasse par l’expression mutuelle des ressentis, évacuant le trop-plein émotionnel et agir avec raison.

3.5 – Vers qui se tourner ?

Il existe plusieurs spécialités dans l’approche du tiers, comme la médiation familiale, la conciliation, le conseil, le coaching et bien d’autres.

La médiation familiale se caractérise par son éthique et par sa déontologie.

Si ce dispositif ne vous est pas adapté, votre médiateur familial s’efforcera de vous orienter vers d’autres spécialités.

3.6 – Différentes situations de résolution amiable par la médiation :

Le couple en crise ou séparé, redonner du sens à son couple, rétablir la communication, la relation parents enfants, le droit de gardes des enfants et la pension alimentaire, le divorce amiable, l’héritage, les liens intergénérationnelles, et bien d’autres.

Les moyens de communication de la médiation familiale sont conçus pour libérer la parole, rétablir la communication orientée vers une résolution amiable.

3.7 – Les vecteurs du médiateur familial :

  • Créer un environnement sécurisé en faisant preuve d’empathie.
  • Soutenir une communication efficace en facilitant votre liberté de prise de parole et en veillant à votre écoute mutuelle : c’est parfois l’unique occasion pour l’une des parties de pouvoir exprimer ses émotions en présence de l’autre !
  • Participer à recréer du lien et apaiser l’adversité.
  • Mettre en évidence ce qui est essentiel pour tout un chacun : soutenir et considérer chacun des médiés dans le respect de ses valeurs.
  • Faire appel à votre ressenti tout en veillant à respecter votre raison (détail souvent oublié, mais oh combien important).

4.0 – Cadre et procédure de la médiation :

Concrètement, le cadre de la médiation familiale se veut bienveillant et sécurisant.

Il préserve aux parties leur autonomie de décision.

Pour cela, le cadre impose le respect :

  • Confidentialité, permettre à chacun de s’exprimer sans crainte de divulgation.
  • Impartialité, le médiateur ne privilégie aucune des parties.
  • Indépendance du médiateur de toute pression extérieure.
  • Neutralité, les conclusions de la médiation se décident uniquement par les protagonistes.

Si la communication avec l’autre partie est difficile, votre médiateur familial l’informe de votre désir de l’inviter en médiation.

4.1 – La convention :

L’entrée en médiation se matérialise par une convention signée par l’ensemble des parties qui en acceptent les modalités, notamment :

Engagement de rentrer en médiation, prix de la médiation familiale, quote-part de chacun, le cas échéant les clauses particulières.

4.2 – Participation volontaire :

  • Rentrer en médiation est un choix volontaire et non obligatoire, toutes les parties pouvant y mettre fin à tout moment.

4.3 – Fin de la médiation :

En fin de médiation, les médiés sont en capacité de lister leurs points d’accord et de désaccord.

Pour de plus amples renseignements, nous nous tenons à votre disposition.

 
 

5 – Médiation conventionnelle et judiciaire :

Contrairement à la médiation judiciaire, la médiation conventionnelle cherche à mettre en avant ce qui assemble tout en aplanissant ce qui sépare.

Elle garde à la famille une approche humaine, bien moins stressante que dans le cadre judiciaire où le litige est dominant.

  1. Médiation conventionnelle : elle est initiée par les parties, en dehors d’une procédure judiciaire.
  2. Médiation judiciaire : elle est demandée par les parties ou le Magistrat dans le cadre d’une procédure en cours.

En médiation conventionnelle, les parties établissent ou non un protocole d’accord / désaccord qu’ils peuvent faire homologuer au tribunal pour lui donner une valeur exécutoire – c’est-à-dire de jugement définitif – (article 1565 du Code de procédure civile).

Par opposition à la médiation conventionnelle, l’accord amiable en médiation judiciaire est obligatoirement soumis à l’acceptation du Magistrat (J.A.F).

L’imminence d’une décision judiciaire peut contribuer à assouplir l’état d’esprit des parties, jusque-là fermées à l’idée de trouver un terrain amiable.

Il s’agit d’une opportunité de retrouver une relative indépendance dans le choix de ses solutions.

Nous sommes habilités à la pratique de la médiation judiciaire et assermenté au T.G.I. de Paris et de Versailles.

6 – Diplôme et certificat :

  1. Concernant la médiation familiale, il existe en France le Diplôme d’État de Médiation Familiale (D.E.M.F.).
  2. Le certificat de médiation Humaniste, délivré par l’organisme formateur, attestant à son titulaire l’habilitation à sa pratique.

Cette dernière relève de l’approche fondée sur l’expression des émotions et leur résilience. Elle vient en appui à l’approche de la PNL.

Le médiateur participe régulièrement à des séances d’analyse de la pratique, à la supervision et formation continue.

Membre de L’A.P.M.F., l’Association Pour Médiateur Familial assure le respect des règles de la médiation familiale.

 

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