Divorce amiable ou judiciaire ?

Médiation 104 : Choix de la résolution du divorce : Une fois la décision de divorcer prise, se pose alors à tout un chacun la question sur le mode de divorce à adopter. Ce choix n'est pas anodin, car il reflète l'état d'esprit des conjoints.

Divorce amiable ou judiciaire ?

I – Sont concernés par le conflit du couple :

A. Les valeurs de vie, les ressentis et l’argent ;

nos valeurs de vie, nous nous acceptons dans nos différences par concessions mutuelles.

B. L’apaisement émotionnel et la matérialité (argent, travail…) sont les leviers à soigner dans notre résolution du conflit.

S’il nous est plus facile d’aborder les sujets d’ordre matériel, de partager sur nos souffrances émotionnelles reste plus compliqué ; et c’est bien là que se trouve le nœud du problème.

C. Par son importance, il est primordial que les conjoints s’investissent et apprennent à partager sur leurs ressentis.

À défaut d’investissement par chaque conjoint sur leurs émotions, cela peut finir par un divorce.

II – Différentes approches pour résoudre le conflit du couple :

Celles qui se préoccupent principalement :

  • De l’aspect matériel (le tribunal) où il est déjà question de divorce.
  • Des blessures émotionnelles (médiation humaniste et familiale), on recolle les morceaux ou organisons un divorce amiable.
  • Le coaching, sur la base d’un bilan des points forts et faibles au sein du couple et des efforts nécessaires pour rattraper le temps perdu, les parties décident de l’avenir de leur couple.

Le cumul des blessures émotionnelles dans la durée rend parfois nécessaire l’intervention d’un tiers dans la résolution amiable de ce qui oppose.

Nous sommes là pour vous aider à élucider votre situation et à prendre du recul pour contenir votre résolution.

Parmi nos différents modes de résolution amiables, nous pratiquons la médiation familiale et humaniste, le conseil et l’accompagnement (coaching) de couple.

Plus tôt vous entreprenez de régler vos problèmes relationnels, plus vos chances de sauver votre famille augmentent.

III – Ne vous laissez pas piéger :

L’erreur de croire que le divorce est la solution à sa crise de couple se paie au prix fort.

Le divorce change le statut des conjoints, mais ne peut pas à lui seul soigner les déchirures émotionnelles déjà présentes ; c’est pourquoi les souffrances des conjoints perdurent bien après lui.

Se reconstruire demande de se réparer. Ne faites pas l’économie de faire appel à une aide extérieure, votre évolution peut en dépendre.

IV – Divorce amiable ou judiciaire ?

Il est fondamental de différencier entre l’accord amiable et judiciaire alors que ces deux approches restent nécessaires.

À défaut de trouver un accord amiable, il reste la justice.

En la sollicitant, les parties se déclarent incapables de résoudre leur désaccord et se mettent sous tutelle pour lui faire trancher à leur place leurs différends.

A. Le juge répond aux attentes des justiciables selon les règles du droit :

Il règle en principal les problèmes matériels et techniques, charge aux parties de traiter les affectes.

Les échanges par avocats interposés augmentent la difficulté à pouvoir s’expliquer entre conjoints.

Dans le contexte sensible de la famille et l’affecte relégué au second rang, le justiciable en sort parfois marqué pour le restant de sa vie par cette expérience.

Si les conjoints étaient sensibilisés aux risques de déchirure émotionnelle encourue par cette voie, les résolutions amiables seraient plus courantes.

Voir seulement l’avenir des divorcés par voie judiciaire…

V – Cependant, même en situation irréversible, faire le point entre conjoints soulage et contribue fortement à sa thérapie personnelle par la résilience.

Si les conjoints n’ont pas compris ce qu’il fallait entreprendre pour sauver leur couple, il est toujours temps de ne pas reproduire la même erreur avant son divorce pour se préparer à son nouveau statut de divorcé.

À partir du moment où la situation stagne, la solution intermédiaire consiste à faire appel au tiers assez tôt pour éviter de devoir s’en remettre au juge.

À défaut, un minimum de maturité exige de s’assoir et de s’expliquer même si la décision de divorcer est prise.

VI – Votre professionnel de la crise accompagne votre échange vers la solution amiable sur les intérêts matériels et vers l’apaisement des souffrances émotionnelles.

À ce stade, les parties sont encore autonomes dans le choix de leurs solutions.

Pour simple rappel, dans le cadre d’un règlement amiable, votre consultant vous reçoit avec bienveillance dans un cadre apaisant.

Vos échanges sont supervisés en vue de restaurer le dialogue et de résoudre par consentement amiable ce qui oppose.

Quelle que soit l’issue du conflit, la reconnaissance mutuelle qui en découle contribue à l’équilibre de la famille.

C’est pourquoi, dans le feu de l’action, les parties doivent prendre du recul et s’interroger sur le choix du mode de résolution de leur conflit.

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